Publié dans Editorial

D’un même langage !

Publié le mercredi, 19 mai 2021

Il est grand temps que les membres  du Gouvernement et les élus (de la majorité) prennent conscience de l’état alarmant des lieux. Des voix discordantes se font entendre ! Des fausses notes portent ombrage à l’unisson de la « chorale ». Certains  ne suivent pas assez la cadence rythmée par le Chef.
En deux ans et demi d’exercice, le Gouvernement s’essouffle. Au propre comme au figuré, des ministres n’arrivent plus à suivre le tempo, comprendre vitesse d’exécution d’une œuvre ou action. Incompétence, fatigue ou mauvaise foi de la part de ces hauts responsables, le fait est là : le Chef de l’Etat, très loin devant, se démène seul par monts et vallées. Il se désole de constater que certaines de ses consignes ou instructions sont carrément omises ou reléguées au second plan. Et pour combler, il se voit obligé de les faire lui-même. 
Le peuple se plaint des difficultés qu’il rencontre au quotidien. L’inflation maintient sa pression. Le commun des mortels n’en peut plus. L’huile alimentaire est hors de portée. Doit-on rappeler que cette denrée tient un rôle central dans les cuissons des petites gens en milieu rural qu’urbain. Le riz s’achète toujours à prix d’or. Et les responsables du haut de l’échelle (ministère) jusqu’en bas de l’étage ne savent plus quoi faire. Ils sont totalement dépassés par les évènements.
La JIRAMA continue avec désinvolte à infliger une existence moribonde aux usagers. Personne n’est pas capable, au sein de la Société nationale, de trouver les moyens d’apaiser les tensions vécues de par ces coupures intempestives d’eau et d’électricité. En effet, les délestages deviennent une galère de tous  les jours. Jusqu’à quand devrait-on endurer le calvaire ?
La gestion de  la crise sanitaire fait apparaître au grand public une certaine distorsion au sein de l’équipe dirigeante du pays. On ne parle pas d’une même langue. On n’agit pas selon un même langage.  Il paraît que le Chef de l’Etat parle tout haut d’une chose, d’autres au sein de l’équipe équipe, pensent tout bas à une autre. Censés respecter le choix présidentiel, ils manifestent plutôt un désaveu … inavoué.
Le cas du vaccin est flagrant. Le Gouvernement doit  en vertu de la solidarité s’aligner à la position présidentielle. Rajoelina Andry, en sa qualité de Président de la République élu au suffrage direct et universel, est le seul et unique mandataire du pouvoir du peuple. De ce fait, il est seul jouissant de l’onction populaire. De gré de force, les membres du Gouvernement, personnalités nommées (olomboatendry) et choisies par le Président, ont le devoir par honnêteté intellectuelle, d’adopter la position présidentielle. Autrement, on se démet. Obligatoirement, le régime doit parler d’une même langue et agir selon un même langage ! Un principe sacro-saint garantissant la survie du régime. C’est navrant de constater que certains membres du Gouvernement se font vacciner alors que le Chef de l’Etat juge inutile de le faire et ce grâce à l’efficacité de remède traditionnel amélioré, CVO et CVO+, soutenus officiellement par le Gouvernement. En fait, il s’agit d’une option officielle du régime qu’il faut respecter.
Il est temps que le Président Rajoelina réfléchisse et s’apprête à toiletter le Gouvernement. L’exercice du  deuxième mi-mandat nécessite la présence d’une équipe soudée agissant au même rythme et d’un même langage.
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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